Le téléchargement de musiques s’est très vite
imposé sur le réseau internet. En France, dès l’arrivée
de ce nouvel outil de communication, le téléchargement
prenait toute sa place.
Sur des systèmes d’échange en peer to
peer, d’ordinateur à ordinateur, les premières
communautés sont apparues dès 1995. Ce système,
s’il pouvait théoriquement être rapide, restait très limité, car
les connections Internet ne dépassaient que très
rarement les 32kbps.
L’arrivée de lignes haut-debits a permis dès les
années 2000 au téléchargement de s’imposer en France.
Le nombre de connexions sur certaines plateformes
dépassait le million. Ce téléchargement
ne respectait pas les droits des artistes et producteurs,
tout en permettant à la création artistique de
se diffuser. Le choix restait toujours limité.
Les premières expériences de téléchargement légal
de musique eurent lieu, mais le fait de devoir
payer, surprenant des internautes habitués à la gratuité et à la
liberté du réseau Internet, ne fut pas particulièrement
accueillit, et ces plateformes de téléchargement
légal fermèrent rapidement.
A partir de 2003, l’industrie du disque touchée
par d’importantes baisses de ses ventes, prit les devants et assigna
en justice de nombreux internautes. Le peer to peer
connu une baisse significative de ces connexions
durant quelques semaines. Certaines plateformes
furent également poursuivies. Mais l’offre légale
tardait à se mettre en ligne, notamment devant la frilosité de nombreuses
maisons de disques. Aujourd’hui encore, les plateformes
comme Jamlabel,
qui propose du téléchargement légal
de musique ne peuvent présenter tous les artistes,
devant de refus de nombreuses maisons de proposer leur catalogue
légalement, plutôt que de le laisser aux « pirates
» (dénomination d’internautes téléchargeant illégalement,
selon la terminologie officielle).
Jeremie Pierre JOUAN