Dans les années 60, le bagad des scouts loups de
mer (Bleimor)
regroupa un bagad,
des cours de langue celtique, et un ensemble
de harpes celtiques,
réinventées par un certain Jord Cochevelou.
Son fils Alan
Stivell, joueur de harpe
et également sonneur de cornemuse
et de bombarde, grand amateur de rock,
passa à la télévision, et remplit l’Olympia
en 1972 : c’était le réveil de la culture celtique,
le premier revival. Des groupes se formèrent
un peu partout, mêlant le traditionnel au rock électrique.
Ce que l’on considéra être la première vague bretonne venait
de naître, en Février 1972, lorsque le concert à l’Olympia,
diffusé en direct devant plusieurs millions d’auditeurs, permit
à une grande part des français de découvrir ce qu’était la
nouvelle musique bretonne.
L’Irlande des années 70 allait également très fortement influencer
la Bretagne par sa musique, notamment par
l’introduction du bodran (tambour traditionnel) et de nombreux
stages et rencontres.
S’affranchissant des frontières, des musiciens et chanteurs
tels que Erik
Marchand ou Jacky
Molard trouvèrent des similitudes musicales également
dans des pays plus lointains tels que les Balkans.
La flûte ne constituant pas un instrument traditionnel, les
influences turques (flûte
oblique), et les phrasés orientaux des musiques d’Inde
ou des shakuachis japonais
contribuèrent fortement aux ouvertures amenées notamment par
le flûtiste Jean-Michel
Veillon.
La création musicale consistant à embrasser d’autres influences
sans pour autant dénaturer la musique, démarra au milieu des
années 80, par la naissance de grands artistes et groupes
tels que Gwerz
ou Den
, groupes qui a leur tour furent source d’inspiration pour
les nouveaux talents d’aujourd’hui que nous vous invitons
à découvrir sur notre site !
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Jeremie Pierre JOUAN